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PHOTOS - Les secours en montagne très sollicités cet été dans les Alpes-Maritimes

Par Marion Chantreau, France Bleu Azur jeudi 24 août 2017 à 6:10             


Un secouriste du PGHM des Alpes-Maritimes remonte avec une civière à l'aide d'un treuil

Un secouriste du PGHM des Alpes-Maritimes remonte avec une civière à l'aide d'un treuil - Gendarme Adjoint Berard Baptiste


Le peloton de gendarmerie de haute montagne des Alpes-Maritimes assure, en alternance avec les CRS, le sauvetage en montagne toute l'année et par tous les temps. L'été, leurs interventions concernent particulièrement des accidents de sport et de loisir.

Ils interviennent lors d'accidents d'escalade, de canyoning, lors de chutes ou d'égarements durant des randonnée pédestres, le peloton de gendarmerie de Haute Montagne des Alpes-Maritimes, avec à leur disposition l'hélicoptère de la Sécurité civile, mais ils partent aussi porter secours à pied.

Un gendarme secouriste du PGHM devant l'hélicoptère de la sécurité civile, à la base aérienne de Cannes Mandelieu - Radio France

Un gendarme secouriste du PGHM devant l'hélicoptère de la sécurité civile, à la base aérienne de Cannes Mandelieu © Radio France - Marion Chantreau

Le local technique du PGHM avec le premier matériel de secourisme - Radio France

                                      Le local technique du PGHM avec le premier matériel de secourisme © Radio France - Marion Chantreau

  La capitaine Sarah Chelpi, commande le peloton de gendarmerie de Haute-Montagne des Alpes-Maritimes. Elle nous décrit le local technique : "Les secouristes, gendarmes et CRS stockent ici le matériel de premiers secours : des baudriers pour descendre en rappel, assurer une victime, la remonter en l'hélitreuillant, des combinaisons néoprène pour des interventions dans un ravin, des cordes, un treuil pour extraire une victime, une bouteille d'oxygène, de quoi immobiliser une victime en de traumatisme dorsal..."


 Une alerte PGHM : deux personnes coincées dans le massif de la tête de chien, au-dessus de Monaco. - Aucun(e)

Une alerte PGHM : deux personnes coincées dans le massif de la tête de chien, au-dessus de Monaco. - Gendarme adjoint Berard Baptiste


Cet été, la majorité des interventions a eu lieu dans des canyons fréquentés, et plutôt faciles d'accès : le canyon de la Maglia par exemple ou celui de Cramassouri.

En juillet, une jeune fille de 17 ans, originaire de Nice, est décédée après une chute d'une soixantaine de mètres dans les gorges de la Cagne situées sur la commune de Vence. Le médecin et les pompiers intervenus, n'ont pas pu la réanimer.

Progresser sur des blocs rocheux, lorsqu'on est peu échauffé, est accidentogène, rappelle le capitaine Sarah Chelpi : "Certaines personnes sautent dans des endroits où il manque de l'eau. Attention au tassement des vertèbres, aux chevilles qui se tordent."

Les gendarmes du PGHM des Alpes-Maritimes interviennent à La Turbie - photos à retrouver sur la page Facebook du PGHM des Alpes-Maritimes - Aucun(e)

   Les gendarmes du PGHM des Alpes-Maritimes interviennent à La Turbie - photos à retrouver sur la page Facebook du PGHM des Alpes-Maritimes -    Gendarme adjoint Berard Baptiste


Les interventions dans les canyons sont souvent périlleuses pour les secours, précise le capitaine Sarah Chelpi : "Il faut toujours faire attention quand on intervient en hélicoptère dans des canyons, des endroits très encaissés. Il y a des chutes de pierre qui peuvent intervenir. Le pilote et le mécanicien doivent être vigilant à l'hélitreuillage. De plus, le temps est très changeant en montagne. L'hélicoptère peut poser le secouriste mais pas toujours le récupérer immédiatement donc on rentre à pied avec la victime. Nous avons pour cela un entrainement physique et technique toute l'année."

Bien préparer son itinéraire

Les secours du PGHM insistent bien sur l'importance de la préparation avant une sortie en montagne : connaitre son itinéraire, la météo, disposer d'un moyen de communication, d'eau, de vivres, d'une couverture de survie si possible, et faire appel aux professionnels de la montagne, aux guides, aux moniteurs pour obtenir des informations.

Hors saison estivale, en plus des randonneurs, les secours en montagne viennent parfois en aide aux cueilleurs de champignons égarés ou aux chasseurs.





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